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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 14:55

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par Jean-Pascal

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 15:59

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 21:37

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 La BD dans un festival, ça doit rester vivant; de ce constat, le dessinateur Lewis Trondheim a trouvé plus intéressant d'ajouter aux traditionnelles dédicaces, l'interview  dessiné. Encore faut-il relever le défi de réaliser en une heure et en public une planche.

 

 

La salle au deuxième étage était comble. Son style baroque est digne d'un conseil de ministre: fauteuils confortables, micros fixés sur les tables, on apppuie sur le bouton, un voyant rouge s'allume, à nous la parole, c'est beau la démocratie.

Dehors il pleut, j'ai envie de dire qu'on est bien au chaud, sauf que nous sommes en juin et qu'un bref revirement climatique nous a fait changer de saison. Mon point de vue sur la scène est intéressant, je l'ai reproduit après coup, à la maison, dans ce croquis LyonBDfestival 

Du dessinateur je n'aperçois alors, qu'une oreille, puis, en me penchant un peu, son oeil.

Le journaliste qui lui fait face le questionne. Trondheim répond facilement tout en avançant le boulot sur son carnet à spiral, dont chacun peut suivre l'évolution en rétro-projection sur écran. C'est un récit autobiographique où dialoguent  deux personnages à la figure animalière, sa prédilection. Celui à la tête d'oiseau le représente.

Ils commentent la soirée du match France - Mexique:

 "- 1 - 0… ou la la! c'est pas bon pour la France.

- depuis des mois ça va mal."

Ils passent devant un bar d' où s'échappe une clameur: Ouaiaiai ! "- Tiens…la France a dû égaliser."

Les deux protagonistes, de retour dans la chambre d'hôtel, apprennent devant le téléviseur, le score de 2 à 0 en faveur du Mexique. Résultat:"- ça devait être un bar mexicain."



Le lendemain, je suis retourné au festival à la bonne ambiance, où un échange en public (et avec sa participation) avait lieu, à propos du personnage de Spirou dont Trondheim et - au dessin - Parme, viennent de publier LEUR version.

Également deux autres auteurs sont présent,  le dessinateur Olivier Schwartz qui a publié "Le groom vert-de-gris" sur un scénario de Yann. Le débat n' a pas beaucoup décollé.

Trondheim lance une  critique concernant un propos "incorrecte", tenu par Fantasio  qui vient d'incendier un véhicule militaire SS: "- ça pue la saucisse grillée !"

Le dessinateur se défend, une vague polémique vient depuis la salle; on ne peut pas faire lire n'importe quoi, et le processus dans la tête du lecteur etc…

Schwartz un peu agacé mais gentil au final, concède qu'ils ont  peut-être laissé passé quelque chose de louche.


Puis la question s'est orienté sur la personnalité de Spirou, qui est-il ?

juste un uniforme de groom, un ado de quinze ans ?

Trondheim amusé tranche : 

-Tintin c'est à droite Spirou c'est à gauche, Fantasio c'est le capitaine Haddock, Spip l'écureuil, c'est Milou.


En rentrant j'ai cherché dans l' album en question la case qui faisait polémique; je découvre qu'en réalité le propos jugé douteux, était tenu par Spirou lui-même qui, pour se tirer d'une fâcheuse posture, poursuivit par des motos side-car SS, jette une allumette dans la nappe de combustible qu'il vient de répandre sur la route et enflamme les motocyclistes ( il me semble que Tintin fait un peu la même chose dans "Au pays des soviets" - à vérifier ).

"- Aaah ! ça brûûûle!
- ne regarde pas SPIP !" case suivante Spirou continu: "- Pouah! ça pue la saucisse ss grillée!"

Trondheim avait tronqué la citation,  le gag s'achève en fait par la réplique de Spip (alias Milou):

"- Sacré Spirou tu viens d'inventer le hot-boche!" 

 J'ai pris le temps de la soirée pour lire enfin l'album… et il est plutôt réussit. Quelques clin-d'oeil aux héros de Tintin (Müller), ou à des contemporains réels, dont Hergé, sont bien vu.

J'aime bien le dialogue avec une Bruxelloise:

"- Groum ? connais pas! c'est quoi ton travail.

-hum!…j'ouvre la portière des voitures aux clients de l'hôtel, je porte leurs bagages, je leur amène leur petit-déjeuner ou des messages

-OUAIS! t'es un larbin, quoi!…et ouske tu travailles?

-Hum…AARGL…EUH…AU…MOUSTIC HOTÊL…

-NOM DE DJUU !

Tu cires les bottes des kraapûûls de la jestapo ?

BAF !"


Dupuis (la maison d'édition) a une particularité éditoriale avec son personnage. Elle laisse publier parallèlement à la  série officielle destinée aux jeunes," des "one-shot", un terme de marketing pour des ouvrages hors-collections.  

Reprenant le héros avec son style vestimentaire de groom, le temps d'un album, les auteurs jouent sur des registres de connivence avec un lectorat plus agé (mais quand même "tous publics").

 

Un lecteur jeune, dans le public, a témoigné de son intérêt pour un des albums de la série récente des Spirou et Fantasio, "Machine qui rêve". Le héros est modernisé, il n'est plus dans les codes de la création originale.

Ce qu'en revanche défendent les "one-shot"; l'uniforme du groom reprend les couleurs nationales du drapeau Belge!


 



 

 

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 22:29

 

Je vous présente Fred, le dessinateur héroïque de Vasco, une bd genre Alix qui se passe au moyen-age.

On voit ici l'artiste au corps à corps avec l'oeuvre.

Après Adèle Blanc-sec et bientôt Tintin de Spielberg, à quand une adaptation de Vasco sur les grands écrans ?

En selle.

 

Salut mon pote.

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Vasco
par unpeudoxygene.over-blog.com

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 21:33


Sur l'affiche, le portrait de l'acteur vedette; à la caisse, j'ai dit que je voulais voir le film avec Matt Damon. 

Il joue bien Matt. Un vrai physique d'amerloc. 

Je ne suis pas fan des films de guerre mais celle-là est contemporaine. 


Les frappes sur Bagdad nous ont été retransmises par le prisme des médias, avec ce côté irréel qui occulte la violence des bombardements.

D'entrée de jeu nous sommes plongé dans l'émotion de la peur, au coeur des déflagrations au coeur des ténèbres parmi un QG, une élite irakienne.

Les images du film évoquent l'idée du reportage, comme du cinéma réalité.

La caméra bouge, elle transmet le sentiment de l'urgence dans les mouvements de panique.

Le spectateur est entraîné dans une course haletante par le rythme du montage.

Dans les séquences nocturnes, on perçoit le grain de la pellicule comme pour rendre plus véridique la terrible réalité.

Evidemment c'est pour de faux, un art de l'improvisation, élaboré sur un scénario de film d'action parfaitement classique. 

Classique également, le cinéma qui aime dénoncer la politique.


Le scénario est adapté d' un roman, il nous replace dans le contexte de l'époque ( 2003 )

où la décision de l'entrée en guerre des USA, avait eu pour prétexte la présence sur le sol irakien, des AMD (Armes de Destructions Massives).

 


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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 17:40

 

 

Bang, tout simplement, l'onomatopé figure au centre du dessin de couverture , au-dessus d'un p'tit soldat peut-être de plomb ; en faîte non, le titre comme une légende minimaliste donne le ton: "Soldats en plastique".

"Soldats" au pluriel, sur la couverture en deux couleurs ils sont deux, un agresseur et la victime.

Est-ce grave ? non, ce ne sont que des jouets d'enfants dessinés.

 

Ce petit album à la couverture sybilline, en deux couleurs, signé Fifi (6 pieds sous terre éditions), a quelque chose de parfaitement dérisoire et de jubilatoire. Je l'ai trouvé par hazard à la bibliothèque.

En feuilletant cette BD drolissime avec des chapitres titrés comme: "un super bon gag", je trouvais que cela ressemblait à une blague de méridionale; avec l'accent. Une blague qui nous parle, parce qu'on a tous joué aux p'tits sodats. 

 

Pour commencer ce blog je ne résiste pas à l'envie d'évoquer cette bouffée d'enfance et de faire partager un peu d'oxygène.

 

C'est de l'art modeste et c'est génial.  

Faire ce lien entre la bd, où le mouvement ne peut-être que suggèré et la figurine, reposant sur son socle, figée dans une position propre à suciter l'imaginaire des âmes d'enfants dans leurs jeux belliqueux, c'est pratiquer l'art du détournement.

Comme avec cette question existentielle du soldat qui rampe:

"c'est con, pourquoi j'ai pas appris à marcher ?"

 ou encore le chef qui a les mains dans le dos se retournant:

- "1…2…3…piano Helmut t'as bougé!"

- "Hé non… c'est même pas vrai."

Il y a le soldat accroupi avec le talky-walky, celui qui met en joue avec son revolver, celui avec

le lance-flamme (qui empeste), celui qui démine, celui qui est touché…

À celui-ci, un p'tit soldat lance sa réplique cinglante, comme un surgissement du monde adulte:

- "Arrête un peu de toujours jouer la victime !" 

 

"Soldats en plastique", c'est de l'art plastique avec une pointe d'amertume.

L'amertume c'est de voir les enfants grandir et pour certains devenir des généraux authentiques.

 

 

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